9 – La libération de l’Ouest Lyonnais

Contexte général

Le 15 août 1944 : débarquement de Provence dans le golfe de St-Tropez.

  • La 1ère Division Française Libre (1ère DFL) appuyée par la résistance remonte par la rive droite du Rhône.
  • Les Américains foncent vers Lyon par les Alpes et Grenoble.

Contexte régional

Au sud de Lyon, de violents combats ont lieu face à l’armée allemande en retraite :

  • à la gare d’Oullins, pour dégager les voies bloquées par les grévistes résistants,
  • à Mornant et Brignais, nœuds de circulation stratégiques.

Une partie de la 1ère DFL, le 4ème escadron de Spahis Algériens de Reconnaissance, passe par Soucieu, Brindas pour attaquer l’important poste de transmissions allemand à La Tour-de-Salvagny.

Le fort du Bruissin

L’autre partie de la 1ère DFL (Cdt. GIRAUD) va délivrer Tassin via Beaunant et Chaponost.

Le fort du Bruissin, abandonné quelques jours avant, est repris par les Allemands le 27 août pour récupérer les bombes.

Elles sont transportées dans des fourgons blindés afin de faire sauter les ponts de Lyon le 2 septembre.

Le 28 août, la 1ère DFL reprend le fort, et continue d’avancer avec quelques accrochages à la Tourette lors de la libération de Craponne.

Drame à Ste-Consorce

Une équipe de FTP-MOI, le Maquis de La-Croix-du-Ban (MOI : combattants d’origine étrangère) est repliée dans un pensionnat près de Ste-Consorce avec son matériel mal identifié. Une patrouille d’aviateurs Canadiens se méprend et bombarde ces troupes, faisant 27 morts et près de 50 blessés.

Lors des obsèques des victimes, ces mêmes aviateurs ont fait un passage à basse altitude en balançant les ailes pour saluer la mémoire de ces combattants et excuser cette erreur.