Prisonniers de guerre allemands
Sur 700 000 prisonniers, la moitié est affectée aux travaux agricoles dont 10 à Brindas, au départ enfermés dans la tour, puis logés chez l’habitant.

Généralement bien accueillis, certains sont restés en relation :
Mme Romoli raconte :
« Chaque année, passant par Brindas sur le chemin des vacances, notre prisonnier ne manquait pas de venir nous saluer. Il a pleuré à l’annonce de la mort de mon père.»
Le prisonnier de la ferme « Escoffier », Paul Schlaps, appelé « le Boche », est revenu à Brindas après sa libération. Il y est resté jusque dans les années 70.
De son côté, Jean PERRET nous dit :
« Karl, affecté à notre famille, nous envoyait régulièrement des nouvelles. »
Faux résistants ?
Profitant de la confusion générale, la poste est dévalisée sous la menace d’une arme.


D’autres réquisitions paraissent douteuses…

Règlement de compte
Le 5 octobre 1944, Claudius MURE, boulanger du village et conseiller municipal, est lâchement abattu par un milicien à l’arrêt du bus, à l’angle de la place de Verdun et de la rue du Vieux Bourg.

Des Chinois aux Hotteaux ?
Michel Poncet raconte :
« Les habitants du quartier ont été surpris de voir ce qu’ils appelaient des « Chinois », en fait des supplétifs Indochinois chargés de récupérer les armes enterrées par la résistance dans la propriété du Cdt MARY. »
