L’occupation
Michel PONCET nous rapporte les souvenirs de son père :
« Les militaires allemands cantonnés au fort du Bruissin venaient s’entraîner au tir à la mitrailleuse dans le pré « Bonnet », le long du ruisseau du Chêne.
Tous les chemins autour étaient interdits et sécurisés par les soldats. Ils s’installaient aux deux ruisseaux et tiraient dans le talus en direction de Craponne.
L’entraînement était observé par deux brindasiens, qui récupéraient les douilles à la fin de l’exercice.
Un jour, au départ des soldats, les témoins Benoît RAVACHOL et Joachim BRUNETON remarquent que la mitrailleuse, en traversant le ruisseau, a perdu sa culasse. Ils la récupèrent et la cachent. Dès qu’ils constatent la perte, les soldats reviennent rechercher cette pièce indispensable, sans succès, sous les hurlements de leurs officiers et à la joie des deux compères ».
Les restrictions

Pour éviter les injustices et le marché noir, le gouvernement de Vichy instaure un système de tickets de rationnement dont la valeur ne cesse de diminuer.


Les peurs
Jean Perret raconte :
« Alors que ma famille écoute clandestinement « radio Londres », un officier allemand sonne à la porte… pour demander le chemin de Lyon ! Imaginez l’angoisse… »

Déportations
Jean PERRET et Bénédicte RIZOUD rapportent :
« La famille MOURELON, habitant montée de la Quinsonnière, a été arrêtée et déportée pour appartenance au parti communiste interdit ».

Surveillance permanente
Un régime de surveillance du déplacement des personnes est instauré, comme dans le « cahier d’enregistrement des voyageurs » de l’hôtel BONJOUR à Brindas, systématiquement contrôlé par la gendarmerie.

